Expositions au Fort de Bellegarde
L’année 2019 a été placée sous le signe du renouveau au village du Perthus
Le Fort de Bellegarde suit le mouvement. L’équipe communale qui a relancé de nombreuses activités culturelles veut remettre la forteresse de Vauban au cœur des actions estivales.
Depuis le 14 Juin 2019 et cela jusqu’au 30 Septembre 2019 la riche histoire de Bellegarde renoue avec le monde artistique.
Des Artistes de tous horizons viennent y témoigner de leur talent et mettre en valeur un site du XVIIe siècle aussi remarquable.
Par des photographies insolites, des peintures Modernes, sculptures, etc …
Ouvert depuis la fin Mai les visiteurs affluent pour découvrir ou redécouvrir le fort, son architecture et les hommes qui ont marqué son histoire.
Cette année, les artistes présents à Bellegarde, s’ils sont très émus de pouvoir exposer en ces lieux, le sont plus encore car ils ont presque tous des attaches avec le village et sa forteresse.
Expositions Temporaires
« Les Naïfs »
Christian Lloveras et Huguette Cazenobe exposent une quarantaine d’œuvres a eux deux.
Courant de peinture toujours très apprécié et d’une minutie sans pareil l’art Naîf s’expose ici avec calme et beauté.
Christian Lloveras artiste perthusien, toujours fidèle à son style de peinture , continue avec brio de nous attendrir avec des paysages figés dans la beauté d’un instant précis.
Huguette Cazenobe : Le travail de cette artiste qui ne peint que par passion dépasse les limites de ce qui peut se voir. Quoi qu’il en soit son travail lui plaît ainsi au gré des critiques et des non satisfaits, elle continue de travailler comme bon lui semble
“Bellegarde, le fort dans tous ses états” Jean-Luc Respaut et Carmen VICTORIA
C’est la rencontre de deux photographes amateurs avec un monument d’histoire : le Fort de Bellegarde. Carmen, qui dans sa jeunesse avait fait de l’endroit un terrain de jeu, un lieu d’intrigues et de mystères… Jean-Luc, un passionné d’histoire locale, un amoureux des vieilles pierres.
Chacun par ses images a tenté de retracer en quelques clichés des siècles d’histoire du fort, à témoigner du temps qui passe, à finalement soulevé le voile sur son propre cheminement.
Patricia SICARDI
Née à Buenos Aires (Argentine).
Diplômée Maestra d’Arts Plastiques et de Professorat National de peinture et gravure à l’Institut Santa Ana, 1982, Buenos Aires. Elle développe son travail depuis de nombreuses années.
Cette artiste a la peinture puissante, ne laisse personne indifférent
Ces cadres aux grands formats viennent embellir d’une touche moderne la chapelle du Fort. Ces circonvolutions, ces formes colorées créent une atmosphère rarement perçue dans un tel lieu.
Expositions Permanentes
« La Retirada – 80 ans » Michèle Vert-Nibet
Grâce à un déroulement très précis et logique, chaque photo nous raconte le franchissement de la frontière et le cheminement des personnages, civils et militaires à travers le village. Sans oublier pour certaines familles ayant perdu leurs illusions après un passage dans les camps surpeuplés et insalubres de la côte roussillonnaise, la déchirante obligation mêlée de crainte, de revenir dans leur pays devenu hostile. Cette exposition témoigne du fait que 80 ans plus tard personne n’a oublié, et surtout que personne ne doit oublier ! Pouvons-nous nous risquer à dire une nouvelle fois ? Plus Jamais ça !
Nouveauté 2020 « les pompiers souvenirs d’une époque… » à suivre
Film CCV PAHT et salle exposition « La Frontière dans l’antiquité »
Ce projet porté par le Pays d’Art et D’Histoire Transfrontalier a pour but présenter une nouvelle vision de l’histoire de notre territoire. La frontière telle que nous la connaissons n’a pas toujours été la même. Changeante, évoluant au gré des caprices des hommes et les soubresauts de l’histoire.
Cette nouvelle exposition présente au plus grand nombre de visiteurs la riche histoire que notre frontière, a connu depuis l’Antiquité. Les cols du Perthus, celui de Panissars, et le fort de Bellegarde ont de tout temps été au cœur des mouvances et des fluctuations géopolitiques.
Lieu de passage privilégié depuis plus de 2000 ans, de nombreux panneaux explicatifs ainsi qu’un film retracent la riche aventure de notre terre, entre colonisation Romaine, royaumes de Majorque, d’Aragon, de France et d’Espagne.
Au cœur du sujet, le Fort de Bellegarde répond parfaitement à cette thématique. Réalisation du génie militaire de l’architecte Vauban, dans l’art de protéger des frontières, en l’occurrence la frontière Franco-Espagnole instaurée en 1659. Bellegarde est un des plus importants témoins des nombreux conflits engendrés par la convoitise des territoires.
Collection Municipale
Chaque artiste passé par Bellegarde y laisse son empreinte…le souvenir d’une œuvre, la teinte originale d’un tableau, la vision d’une installation insolite. Chaque exposition a marqué en son temps les visiteurs et le Fort. Embelli par le monde de l’art, durant les périodes estivales, Bellegarde peut se targuer de posséder une collection fournie et diverse. En plus de 30 ans chaque artiste a fait don d’une œuvre. Cela a permis à la municipalité de créer plusieurs salles d’exposition collective hautes en couleurs et riches de grands noms du monde artistique local, national, et international.
Salles Archéologiques Romaine et Médiévale de Panissars
Salles Romaines : Suite aux fouilles du col de Panissars par l’archéologue Georges Castellvi et son équipe, deux anciennes chambrées de soldats accueillent désormais des éléments retrouvés lors des fouilles commencées en 1984. Le but de ces salles est de permettre aux visiteurs de prendre conscience de l’envergure et de l’importance du col de Panissars et surtout du trophée de Pompée sur la fameuse voie romaine, la via Domitia. Des photos, des amphores, bustes, textes et une maquette du site font revivre ce lieu de passage privilégié des Pyrénées il y a plus de 2000 ans.
Salles Médiévales : L’époque Médiévale est elle aussi mise à l’honneur dans deux autres salles d’exposition. Les fouilles ont en effet également permis de mettre au jour de nombreux éléments d’architecture médiévale et de la vie des moines de l’époque.
Au XI siècle des moines bénédictins d’Arles sur Tech construisent l’église de Sainte Marie sur les ruines du trophée de Pompée, église qui deviendra dépendance du monastère de Ripoll et sera transformée en Prieuré de Sainte Marie de Panissars. Situé sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle, le prieuré se consacrait entre autres à l’accueil des pèlerins en route pour Saint Jacques ou à son retour. Les éléments recueillis durant les fouilles, exposés au Fort de Bellegarde, nous permettent de retracer ce que pouvait être la vie monastique à l’époque, et d’appréhender l’importance du monastère.